Sujet: Re: Scène 2 : Jeux d'Ombres à Nar Shaddaa Ven 8 Nov - 11:44
Encore un peu grisé par ce contact avec l’énergie universelle, je récupère le créditube et gagne d’un bond leste le balcon où ont atterri un peu plus tôt Som et le gamin. Je calme de suite les ardeurs de notre jeune cambrioleur :
- Je suis rien du tout, petit, t’as juste eu de la chance.
Ce qui me conduit à me dire que ce genre de démonstration n’est pas vraiment idéale pour la discrétion. Et en même temps, être à l’origine d’un incendie monstrueux dans un quartier de Nar Shaada ne l’est pas beaucoup plus… Som me ramène à une réalité bien plus urgente. D’ici il est possible de distinguer les reflets du Lion d’airain et, vas savoir pourquoi, cette vue me réjouit. J’éprouve moins d’enthousiasme devant la myriade de métal qui s’en approche. Depuis quand les impériaux sont-ils aussi nombreux sur la lune des contrebandiers, et depuis quand sont-ils en chasse des unités du Wildpack? Ou alors leur gibier n’est pas le Wildpack mais un mec qui a fui Rannoch avec des données pas claires. Encore des hypothèses qui ne trouveront pas leurs réponses maintenant.
D’autant plus que Som pointe une menace tout aussi immédiate que les troupes de choc. Vega semble avoir survécu au crash.
- Il pouvait pas frire dans sa putain de boîte de conserve celui-là, dis-je à l’intention de personne d’autre que moi-même. Vain espoir.
C’est le moment que choisi le Chagrien, à minima septuagénaire, pour ouvrir la baie vitrée de son appartement qui donne sur le balcon. Je comprends pas vraiment ce qu’il dit, mais ça n’a pas l’air d’être une invitation à partager le thé. Sans chercher à en savoir plus, je le repousse pour pénétrer dans son appartement avec un simple « Venez ! » à l’adresse de mes deux compagnons d’infortune. Je dis d’une voix maîtrisée : « Petit, si tu as des parents, c’est le moment de retourner vers eux et de nous oublier. Sinon, tu viens, mais tu m’obéis au doigt et à l’œil ».
Je réponds ensuite à Damon, par le biais de mon comlink :
- Damon, impossible pour nous de gagner le point Besh avant que les impériaux ne vous tombent dessus. Som est blessé. On gagne le toit du building, je regarde les indications fournies par la géolocalisation du comlink, aux coordonnées 7-B24-66.
Je continue d’avancer pour sortir de l’appartement et me retrouver dans un couloir anonyme ravagé par le temps et le manque de maintenance. Voyant les difficultés de Som, je prends son bras autour de mon épaule et l’aide à gagner le premier ascenseur disponible. Tout ça sent le podo de Bantha, mais pas vraiment le choix. Direction le toit, il sera encore temps d’improviser sur place.
Sujet: Re: Scène 2 : Jeux d'Ombres à Nar Shaddaa Ven 29 Nov - 12:04
Devant ton aplomb à annoncer que tu n'es rien du tout, il t'observe une seconde, interdit, ses yeux marrons pétillants t'observant de ce visage aux front dégagé, ses cheveux bruns tenus par des lunettes aussi sales que tout le reste du gosse des rues.
Mais tu ne lui laisse pas vraiment le temps d'une réponse, tes pensées filant à toute allure depuis l'incendie qui se propage jusqu'au Lion, puis à Vega.
A ta réflexion sur le chasseur de prime, Som glisse comme pour lui-même : - On raconte qu'on ne peut pas tuer Janus Vega...Et mon grand-père en parlait déjà à son époque... Le garçon fronce des sourcils fins, puis tandis que le vieux chagrien à une seule corne commence à te crier dessus dans sa langue natale, le gosse l'ignore totalement et décoche un sourire malin au Nautiléen : - C'est ça, ouais. Et il est pas immortel tant qu't'y es, Koochoo ? C'est la vraie vie ici, tête de tentacules, pas un putain d'Holo...
Tandis qu'ils te suivent, tu bouscules le chagrien qui essaye de se relever tout en continuant à t'invectiver avec un accent à couper au sabre laser. Som le pousse à son tour en lui lançant une phrase en chagrien d'un air menaçant qui coupe toute velléité du pauvre vieillard. Puis continuant de progresser difficilement en se tenant le côté, il tourne ses appendices et les deux billes inexpressives de son regard vers le mioche : - Montres un peu de respect à tes ainés, petit humain..., dit-il d'un ton où pointe une menace à peine voilée qui fait un peu écarquiller les yeux du jeune garçon. Malgré son cran et la blessure du Mercenaire, l'enfant n'en mène pas large face au regard de tueur du colosse Nautiléen.
Tu coupes ce petit instant d'éducation en proposant deux choix au gamin des rues de Nar Shaddaa. Il t'observe un moment, son regard marron jusque là pétillant devenant vitreux et vide.
Un silence de quelques secondes, avant qu'il n'annonce laconiquement le visage un peu fermé tout en vous suivant : -J'm'appelle Kaz. Kaz Sigma...Chef, dit-il comme si cette phrase constituait en elle-même une réponse à ta question, tout en continuant de vous suivre sans un mot de plus dans le dédale de couloirs de ce taudis galactique jusqu'à ta destination : le toit.
Ton message à Damon reste sans réponse. Malgré son caractère sombre et fier, Som accepte ton aide et vous atteignez le toit de l'immeuble pour apercevoir le Lion qui décolle et fait demi-tour devant les forces impériales.
Coup de chance ou compétence de l'équipage pour contrer le brouillage des communications, votre message semble avoir été reçu puisque le transporteur semble se diriger dans votre direction.
C'est à ce moment là que tu sens quelque chose. Une sensation étrange. Comme une menace qui t'appuie sur la poitrine. Une angoisse sourde qui te soulève le coeur. Là-bas. Ton regard se tourne vers les transporteurs impériaux. Quelque chose est à l'oeuvre. Quelque chose de sombre. Si tu croyais au bien et au mal, tu jurerais que ce quelque chose est réellement le Mal à l'état pur.
De loin, tu aperçois une trappe des transporteurs s'ouvrir, et une silhouette noire encapuchonnée en sortir. Malgré la distance qui n'en fait qu'un point à l'horizon, tu as l'impression de sentir sa présence comme s'il était à côté de toi. Une présence pesante et inquiétante.
*Résister est inutile, Jedi. Tu es perdu...Rends toi...*
Etait-ce vraiment une voix dans ta tête ou encore un flashback ?
Au même moment tu aperçois la silhouette tendre son bras comme pour attraper quelque chose dans l'air. Tu vois alors le Lion commencer à piquer du nez vers l'immeuble à quelques blocs du votre. Et tu sais. Tu sens que c'est cette silhouette qui est en train de manipuler la force. Tu peux sentir d'ici cette rage, cette colère dans les flux de la "Force" qui te paraissent si familiers.
Som plisse ses yeux poulpesques : - Qu'est-ce qu...
Kaz lui fronce les sourcils et enchaîne en pointant le vaisseau d'une mitaine sale sans lui laisser finir sa phrase : - ...Mais qu'est-ce qu'y foutent ? Il est bourré l'pilote ou quoi ?!
Une chose est sûre : Le Lion d'Airain ne va pas tarder à connaître le même sort que le transporteur de tout à l'heure.
Masika
Messages : 62 Date d'inscription : 26/02/2018
Sujet: Re: Scène 2 : Jeux d'Ombres à Nar Shaddaa Mar 10 Déc - 11:32
Je n’interviens pas dans l’échange entre Som et le gamin. Après tout, si ce dernier veut faire un bout de chemin parmi nous, la première leçon à apprendre est de respecter les anciens du Wildpack. Je partage néanmoins le point de vue du gosse, personne n’est immortel, une armure peut cependant le devenir puisque différents visages peuvent se glisser sous son casque. C’est sur ces considérations que je précipite mes deux compagnons en direction du toit, seule échappatoire que je vois à cet instant-là. Mon cœur se gonfle d’espoir lorsque j’aperçois le Lion d’Airain s’envoler dans la direction du toit où nous venons d’arriver. Espoir rapidement tempéré par une étrange sensation, celle d’une présence maligne et oppressante.
Un mauvais pressentiment rampe de ses doigts glacés le long de mon échine. La présence prend corps avec l’apparition d’une silhouette encapuchonnée sous un transporteur impérial. Instinctivement, je sais que la voix qui résonne dans ma tête est celle d’un adepte du côté obscur. La panique commence à m’envahir. * Ils m’ont trouvé !*
Assis sur les coussins de la salle de méditation du temple, nous sommes six élèves en arc de cercle autour de Maître Yoda. L’exercice de la méditation est l’un des plus difficiles pour moi. Ils sont souvent pervertis par des pensées troubles et des craintes primitives liés au décès de mon père, le Duc Orphray. Comme toujours, l’image du Général Grievous tenant sa tête devant les armées de la république finit par s’imposer dans mon esprit. Je ressens alors des ondes dans la Force, des courants pernicieux qui viennent dévorer ma concentration, me pousser à agir pour ne plus avoir peur…
Une main crochue se pose délicatement sur mon épaule, et la sensation de malaise s’éloigne tandis que la voix rassurante de Maître Yoda vient calmer mes craintes :
- Peur et colère sont les armes du côté obscur. Vous détacher de celles-ci, vous devez. A la haine ils vous conduisent.
La voix filtrée par son masque de Sidara, une padawan Kel Dor, arrive depuis ma gauche :
- Est-ce le côté obscur peut-être détruit ?
Le petit rire du vénérable Maître Jedi achève de chasser les pensées qui me taraudaient :
- Par le côté obscur seul, le côté obscur peut être détruit. Car destructeur, il est. Mais par la Force, repoussé il peut être, oui. Mais pas détruit. Car universelle est la Force et multiples sont ses aspects.
Je reprends conscience de mon entourage alors que Kaz et Som s’inquiètent de la courbe descendante subit par le Lion d’airain. Les perturbations dans les flux de la Force qui environnent le vaisseau m’indiquent qui est la source de ce méfait. L’adepte du côté obscur est trop loin pour que je puisse espérer troubler son action avec un tir de blaster. Non, la seule solution est de le contrer sur son terrain.
Je murmure pour moi-même :
- Par la Force, repoussé il peut être.
Les pieds solidement ancrés sur le revêtement du toit, je ferme les yeux. Ne pas confondre vitesse et précipitation. Je m’ouvre à la Force. Un monde de sensations nouvelles s’ouvre à moi. Les énergies lumineuses, obscures et entre deux sont perceptibles. *Car universelle est la force et multiples sont ses aspects*.
Je localise facilement la forme du Lion d’airain par les courants obscurs qui l’environnent et l’attire vers le sol. Mes bras se tendent, paumes tournées vers le ciel. Je les glisse sous le vaisseau dans les courants de la Force puis les lève doucement, comme pour soulever à distance le Lion d’airain. L’effort est terrible et je frémis devant l’adversité à laquelle je fais face.
Je vois alors le visage de mon père penché au-dessus de mon berceau, le sourire de fierté sur ses traits et l'amour qu'il dégage.
Cette vision me donne une énergie nouvelle et mes coudes se replient vers moi pour emmener le vaisseau vers notre position et l’arracher à la puissance du côté obscur. Je peux sentir l’ensemble de mon corps trembler sous l’effort que je lui demande. Mais une sérénité inattendue me tient debout, comme si tout était à présent plus clair.
Puis, n’y tenant plus, je tombe à genoux et romps le contact avec la Force. Péniblement, je redresse la tête vers la position du Lion d’airain.
Concentré sur la Force, tu ne fais qu'entendre vaguement les voix de tes deux acolytes : - E-chuta, qu'est-ce qu'il f... - Laisses le faire, K...Oh non...
Mais ton esprit s'envole vers Maître Yoda et les énergies que tu sens maintenant entre toi, le vaisseau et le transporteur de l'adepte du côté obscur. Tant de rage et de haine, c'est effrayant, même pour quelqu'un de ta trempe. Mais ta volonté se raffermit, et tu tourne les paumes vers le ciel, tentant dans une tentative totalement désespérée de repousser la vague de force obscure qui tente de faire crasher le Lion d'Airain.
Ton esprit trop tendu et inquiet s'apaise devant la vision de l'amour d'un père, et tu ressens la paix intérieure. Tu ressens la Force. Et elle t'obéit. Tu sens l'énergie lumineuse combattre la Haine et la rage du mystérieux adepte encapuchonné. Tu peux sentir sa colère tenter de t'envahir, mais tu n'y cèdes pas. Et comme le vent balayant des feuilles noires, l'énergie lumineuse repousse le côté obscur, comme l'avait prévu ton ancien Maître.
Mais alors que tu sens que l'Adepte perd le contrôle du Vaisseau te laissant le loisir de le ramener vers vous, quelque chose cède. Comme une blessure dans ton âme qui semble se rouvrir. Tu tombe à genoux, et ta connexion avec la Force se rompt brutalement.
Levant la tête, tu aperçois le Lion d'Airain tenter de voler tant bien que mal dans le Maelstrom des secousses et du Chaos de ce combat qu'il vient de vivre.
Une boule te serre alors l'estomac. Trop tard...Dans cet étroit dédale urbain, l'imposant Lion redresse juste à temps pour éviter de prendre un immeuble de plein fouet, mais son ventre est déchiré. Tandis qu'il glisse sur le toit, en emportant un morceau. Il continue sa route sans plus aucun contrôle, et malgré tes tentatives tu sens que tu n'as plus la force de faire quoi que ce soit. Ils sont maintenant seuls...
Le transporteur poursuit sa course, rebondit de toit en toit dans des gerbes d'étincelles. Tes tripes se resserrent lorsque tu vois où ils se dirigent. Ces deux énormes coupleurs d'énergies qui se dressent comme un écran électrique. Arcs de foudres. Le choc est violent et le nez du Lion tombe à toute allure en se crashant finalement entre deux toits, le côté percutants la façade du bâtiment le plus haut, l'éventrant totalement en le soulevant avant qu'il ne retombe dans énorme un nuage de poussière, de gravas et d'énergie.
C'est alors ta gorge qui se serre à son tour dans un cri silencieux en entendant les réacteurs des transporteurs impériaux qui filent à toute allure comme des oiseaux de proie. Par la Force, tu dois faire quelque chose ! Mais tu ne peux plus rien. Tu es totalement vidé de toute énergie, de toute volonté.
Le temps ralenti. Les transports tirent sur le vaisseau à moitié détruit, finissant le travail commencé par le mystérieux être encapuchonné.
Le Lion d'Airain encaisse encore les premiers tirs dans une résistance héroique, mais les traits rouges sont trop nombreux, et la coque finit par céder, et le Lion d'Airain explose telle une supernova.
Sensation totalement irréelle pendant quelques secondes. Tournant la tête vers tes deux compagnons encore en vie, tu constates au travers des brumes de ton esprit encore engourdi par l'explosion qu'un combat fait rage : Som et Vega sont au corps à corps, et une lame s'enfonce dans un cri de douleur du Nautiléen. C'est alors que tu aperçois Kaz appuyer sur la détente d'un pistolet à Ion. l'armure de Vega est entourée quelques secondes d'éclairs bleus et tressaute avant de se raidir totalement.
Ton esprit cherche à s'accrocher à la réalité. A ce que tu crois savoir, de toi, de tes souvenirs, de ta vie. Arika. Les Wildcats. Tu entends les transporteurs tourner comme des rapaces devant le cadavre du Lion. Mais tu sens encore la présence malsaine de l'Adepte. Il approche de vous.
Masika
Messages : 62 Date d'inscription : 26/02/2018
Sujet: Re: Scène 2 : Jeux d'Ombres à Nar Shaddaa Jeu 19 Déc - 11:49
L’apaisement ressenti lors de mon contact avec la Force est brutalement rompu tandis que je pose un genoux en terre, vaincu. Comme pris dans la nasse, j’observe impuissant la chute du Lion d’Airain sur les toits de Nar Shaddaa, jusqu’à sa quasi-destruction par les forces impériales. Le cri d’horreur reste figé dans ma gorge, comme prisonnier de mon refus d’accepter l’inéluctable. Ce n’est que les bruits du combat qui se déroule à quelques mètres de moi qui finissent par me sortir de ma torpeur, jusqu’à ce que le cri de douleur de Som ne réveille enfin complètement ma conscience abrité jusqu'alors dans la douceur ouatée de l’incompréhension. L’amère réalité a alors un goût bien acre dans ma bouche. J’ai failli à mes compagnons du Wildpack, ceux qui sont venus jusqu’ici pour me tirer d’un mauvais pas et qui viennent de payer le prix de ma défaillance. Je me relève péniblement, brisé par mon échec.
Heureusement, et de manière improbable, le jeune Kaz est plein de ressources insoupçonnables et parvient à neutraliser le chasseur de primes. Il me faut agir vite alors, malgré toutes les pensées qui se percutent dans mon esprit. D’un pas pesant, écrasé par la menace que représente l’adepte du côté obscur, je me dirige vers Vega l’immortel. J’attrape la pique avec laquelle il a blessé Som, et l’enfonce dans l’un des défauts de l’armure au niveau de l’abdomen. Je recommence la manœuvre à plusieurs reprises.
*On va voir si tu es vraiment immortel, Vega.*
Je fouille ensuite la dépouille du chasseur de primes, et m’approprie le blaster qui me semble le plus équilibré et à même de faire les meilleurs dégâts. Je saisis également un stimpack et les doses de bacta que je trouve sur Vega. Je m’approche ensuite du Nautiléen et hèle un Kaz encore étonné d’avoir vaincu le chasseur de primes. Ainsi, tout en injectant une dose de bacta et un stabilisateur à Som, je m’adresse au gamin des rues :
- Kaz, écoutes bien ce que je vais te dire. Tu vas conduire Som dans le district Corellien, rends toi à la Cantina du Bantha ivre. Demandes Edor Nedjam. C’est un Zabrak qui a une corne abîmée. Dis-lui que Damian demande à ce qu’il soigne Som et vous abrite tous deux jusqu’à ce que je vous rejoigne. Fais attention aux patrouilles impériales. Répètes ! Lui dis-je d’un ton impératif tout en aidant le Nautiléen à se relever. Bien, ajoutai-je quand il répète mes consignes.Maintenant vas, je sais que tu vas y arriver.
Alors qu’ils regagnent l’intérieur de building, je tourne un regard inquiet en direction de la forme encapuchonnée qui s’approche. *Que la Force soit avec vous !*.
Je tourne mon esprit vers la carcasse du Lion d’airain, en quête d’éventuels survivants. Je touche en premier lieu l’esprit d’Ani’Talik, et sens la chaleur de sa présence dans la Force. Immédiatement, l’espoir renaît en moi. Je balance deux tirs de blaster dans la direction de l’Adepte du côté obscur pour l'obliger à ralentir son avancée, puis me précipite vers la coque brisée du vaisseau des Wildpacks. S’il y a des survivants, je leur dois au moins d’essayer quelque chose.
Sujet: Re: Scène 2 : Jeux d'Ombres à Nar Shaddaa Ven 10 Jan - 14:20
La pique s'enfonce avec force dans les interstices de l'armure tandis que Vega l'immortel agonise dans un râle après le troisième coup. Du sang verdâtre sort de l'armure, indiquant que finalement il n'était ni immortel, ni un droide.
Tu ramasses son blaster, son fusil et tout ce dont tu as besoin, et injecte le bacta à ton ancien supposé co-équipier pendant que tu t'adresses sur un ton dur au jeune Kaz, déjà secoué par ses propres exploits. Il hoche nerveusement la tête dans les râles de douleur de Som, bien amoché : - Le Bantha ivre dans le district Correlien. Demander...Des soins et un abri à...Edor Nedjam, un zabrak. Lui dire qu'on vient de la part de Damian. Faire attention aux patrouilles...
Il hoche encore la tête à tes encouragements, comme revigoré par cette dernière phrase en prenant Som sous le bras. Le géant Nautiléen arrêtes le gamin et te met une main sur l'épaule en te regardant de ses yeux globuleux troubles : - Sauves ceux qui peuvent encore l'être...Tu nous dois bien ça, dit-il avant de repartir vers l'intérieur de l'immeuble.
Fort de cette constatation et de la sensation que la Twi'lek est encore en vie, tu prends le fusil étrange en main. Des symboles aliens avec des boutons. Un bouton rouge. Pris d'une intuition tu appuies dessus et tires deux salves sur le vaisseau. Deux tirs énergétiques rouges sortent du canon, et trouent la coque et un des moteurs du transporteur de l'Adepte en désintégrant tout sur son passage. Tu te ravises en te disant que tu peux peut-être faire plus de dégâts, mais le fusil émet un drôle de bruit. On dirait qu'il est comme déchargé.
Tu regardes alors rapidement le vide te séparant de l'épave du Lion. Tu avises un câble et passes la bandoulière du fusil en t'élançant comme un forcéné sur cette tyrolienne improvisée. Le bruit du cuir sur le métal t'es familier, comme si ce n'était pas la première fois que tu t’adonnais à ce genre d'exercice.
Comme d'habitude depuis ton réveil, ton instinct prend le relais. Calcul de la distance. Saut. Maintenant !
Tu atterris dans une réception parfaite, tandis que tu vois le transporteur de l'Adepte qui bon gré mal gré s'approche de cet immeuble.
Tu cours comme un dératé vers la carcasse métallique, coincée dans une toile de câble électriques, des étincelles dansants sur le sol à intervalles réguliers. Tu fermes les yeux. Le rythme de ton coeur se synchronise avec ce ballet de foudre, et tu sautes. Une fois. Deux fois. Trois fois. Tu arrives sur ce qu'il reste de la rampe du vaisseau allongé, et pénètres dans le ventre du Lion mortellement blessé.
Quelque chose te serre le ventre. Concentré sur la Twi'lek, tu en avais oublié les autres sensations. Douleurs. Mort.
Dans la pénombre du hangar arrière, tu sens l'odeur. Puis tu les vois. Mingo et Zara. Morts. Le petit alien étrange a la tête traversée par un bout de la carlingue. Zara est à côté d'une des motos speeders renversées, son cou faisant un angle étrange avec le reste de son corps, ses yeux bleus totalement vides.
Malgré les réticences de ce spectacle morbide, tu avances encore, à la recherche des survivants.
Ton tour des coursives du Lion ne dure pas. Tu trouves vite les autres. Jovano dans une des tourelles écrasées, dont seule la main dépasse des échardes métalliques. Damon dans la cabine de pilotage, essayant visiblement de quitter le navire, trop tard pour éviter de se faire trouer la poitrine par un bout de la cabine de pilotage totalement éventrée.
Tu arrives à l'infirmerie pour trouver Jones dans l'entrée, agonisante, la gorge tranchée par un scalpel. Mais malgré tes doutes de plus en plus angoissants, tu trouves Ani et Solange, vivantes. Ani a été éjectée de la cuve à Bacta, elle git sur le sol mais semble respirer. Et la belle Solange à visiblement été sauvée par son bras cybernétique alors qu'elle devait soigner la blessée.
Elle reprend vie devant toi, se massant le front : - Bon sang, qu'est-ce que...Oh non, Ani ! Dit-elle sans t'avoir vu en se jetant sur la Twi'lek. Elle soupire de soulagement en constatant qu'elle va bien, et t'aperçois alors en tournant la tête dans l'ambiance obscure du vaisseau dont l'éclairage est en auxiliaire : - Toi... Elle se tait. Sûrement de peur de dire une parole de plus. Et la connaissant tu sais que dans d'autres circonstances, elle t'aurait déjà taillé un costard digne d'une fête chez Astopone : - Où sont les autres ? Il faut sortir d'ici, les impériaux arrivent, aides moi à la relever !
Inconsciente de ce qui est arrivée aux autres, elle te regarde les yeux plein de stress mais aussi d'un espoir qui n'est plus qu'un souvenir pour toi.
Tu sens que le transport de l'Adepte est déjà là.
Tu fais le compte de tes options. Vous rendre, combattre ou fuir. Il reste un canon qui doit être utilisable, mais il faut fermer le pont avant qu'ils ne rentrent, à supposé qu'il fonctionne encore. Fuir est possible par une petite trappe dans l'autre poste de canonnier, ou par la trappe de "dessus" qui est maintenant couchée sur le côté. Ou alors en utilisant les speeder restants que tu a vu traîner dans le Hangar.
Dans tous les cas, tu sais que tu n'auras pas longtemps pour agir, encore moins compte tenu du poids mort d'Ani, inconsciente et blessée.
Une voix s'élève alors, que tu arrives à entendre de l'extérieur. Une voix féminine : - Ici la Grande Inquisitrice Stanza Kaiser.Toute résistance est futile, Orion. Sortez de ce vaisseau, et nous laisserons les survivants en vie. Résistes...Et nous faisons sauter ce tas de ferraille, et toi avec.
Stanza Kaiser. L'inquisition. Des souvenirs vagues. Le visage d'une femme noire. Tu sais ce qu'est l'inquisition et la grande purge Jedi. Mais tu n'arrives pas à te focaliser sur tes souvenirs car ta connexion avec la force semble soudain se rouvrir. Quelque chose ne va pas. Un mal de tête te vrille les tympans. Une douleur intense alors que tu tentais de la sonder. Comme si ta connexion était...Incomplète. Blessée.
Mais tu as bien senti quelque chose. Etait-ce sa voix, ou les vibrations dans la Force au milieu de son aura malsaine de rage et de haine. Elle bluffe, tu en es convaincu.
Et tu réalises que tu es capable aussi de sentir les personnes qui t'entourent, sources de vie. Et tu en as senti au moins une dizaine là dehors. Et leurs intentions sont tout aussi hostiles que celles de Stanza. Un nom te revient. Stormtrooper de la purge. Des assassins entraînés à chasser les Jedis.
Masika
Messages : 62 Date d'inscription : 26/02/2018
Sujet: Re: Scène 2 : Jeux d'Ombres à Nar Shaddaa Ven 17 Jan - 15:11
* Immortel… Personne ne l’est vraiment.* Me dis-je sans réelle satisfaction alors que Vega exhale un dernier soupir. Une fois mes consignes répétées par le gamin des rues et après avoir adressé un simple hochement de tête déterminé à la demande du Nautiléen, je ramasse l’étrange arme du chasseur de prime moribond et l’utilise contre le transporteur de l’Adepte du côté obscur. Avec un résultat plutôt… satisfaisant. Malheureusement, l’arme semble déchargée et je ne peux pas la retourner contre l’approche de l’humanoïde encapuchonné. Parfaitement conscient de la situation d’infériorité dans laquelle je me trouve, je cherche rapidement le meilleur moyen de gagner le Lion d’airain.
Mon choix fait, je me retrouve suspendu à un câble électrique entre deux gratte-ciels de Nar-Shaddaa le temps de sauter sur le toit de l’autre tour sur laquelle s’est crashé le vaisseau des Reds dans une pluie de flammes et de fumée. Face à la carcasse dévastée, je reste figé quelques secondes, avant de reprendre ma course en me laissant guider par mon instinct pour éviter les étincelles et arcs électriques de l’accident.
Mes entrailles se nouent devant le spectacle de désolation qui m’attend à l’intérieur du vaisseau. Le creux dans mon ventre s’agrandit à chaque dépouille supplémentaire de ceux qui sont venus ici m’aider que je découvre, tandis qu’une émotion puissante commence à fourmiller le long de mes nerfs. Mingo, Zara, Jovano, Damon, Jones… Tous victimes du crash. Un crash provoqué par ce que j’ai fait et dont j’ignore tout, ou peut-être tout simplement pour ce que je suis. L’infirmerie. Une forme de soulagement devant la forme inanimée mais encore en vie d’Ani, accentué par l’éveil de Solange. Sans vraiment prêter attention aux propos de la médecin, je me précipite vers la Twi’lek, et la prend délicatement dans mes bras. Je murmure, tout en la berçant doucement : « Oh, Ani, je suis tellement désolé pour tout ça… ».
Lentement, le creux dans mon ventre se remplit de colère devant le spectacle offert par le Lion d’airain.
Korriban.
Depuis la disparition de Sorcha, j’erre sans but dans la galaxie. Souvent, lors de nos conversations sur le pouvoir que nous détenions, elle faisait allusion à la capacité aux plus puissants d’entre nous à dominer la mort et ramener à la vie des êtres disparus. Mince filet d’espoir qui donne encore un sens à une vie où ceux que j’aime et qui m’entourent finissent tous par rencontrer un destin funeste.
La vallée des Sorciers est un canyon enchâssé dans les terres arides de la planète interdite, déserté de toute forme de vie depuis la fin de la Guerre des Clones. Devant moi, l’entrée de la tombe présumée de Darth Nekuth. Deux statues à moitié effondrées gardent l’accès à la tombe de la Sorcière Sith. Une infiltration sur Coruscant et dans les ruines du Temple Jedi avait été nécessaire pour retrouver la trace de celle-ci dans les archives encore disponibles. A présent, Il me faut enjamber les roches effondrées pour constater que le dalle de protection de l’entrée est toujours scellée. Ce n’est plus le cas une fois les charges explosives que j’avais réparties sur la dalle déclenchés. Une fois la poussière retombée, je m’engage dans le tombeau. L’air vicié m’oblige à porter un masque respirateur. Guidé par la lueur orangée de mon sabre-laser, je m’avance. Large de plusieurs mètres, et d’une hauteur sous plafond plus importante encore, le couloir dans lequel je m’avance est intimidant. Ici règne un silence plurimillénaires, mais je peux sentir le pouvoir qu’il couve. Des symboles et des glyphes couvrent les murs, et alternent avec des fresques découpées au laser dans la roche qui représentent les exploits de celle qui repose ici depuis la Grande Guerre de l’Hyperespace.
Ce n’est qu’après m’être enfoncé dans le cœur du tombeau pendant plus d’une heure que son gardien se manifeste. Une créature grotesque, une sorte de larve de plusieurs mètres de haut dont la carapace distendue se couvrent de visage humanoïdes hurlants en silence avant de disparaître rapidement dans un chaos incessant. Sa bouche vorace tente à plusieurs reprises de m’avaler et je comprends alors que les visages que je vois sur son corps mouvants sont ceux qui n’ont pas réussi à échapper à cette succion démoniaque. Le combat dure de longues minutes, et lorsque je viens à bout de la créature, mon corps tremble de fatigue et mon esprit est usé par la bataille titanesque.
Il me faut encore 20 minutes d’une marche hésitante pour déboucher sur une immense salle circulaire. En plein centre de celle-ci, un sarcophage de métal. Et sur celui-ci, un holocron dont les reflets verdâtres pulsent doucement dans les ténèbres totales.
J’avance doucement, sans être pourtant la cible d’un piège que je redoute. Mais le piège n’est pas visible. Le piège ne se déclenche qu’une fois que ma main s’empare de l’Holocron. Je deviens alors le réceptacle d’un pouvoir incommensurable. Un pouvoir que je vais devoir chasser de ma mémoire pour ne pas devenir un avatar de la propriétaire des lieux.
Le flash s’éteint lorsque Jones m’interpelle sur le destin des autres membres des Reds. Mon visage se ferme tandis que je secoue doucement la tête pour lui signifier que les seuls survivants du vaisseau se trouvent ici-même.
La voix de Stanza Keiser résonne alors dans les coursives meurtries du Lion d’Airain. Une voix qui fait bouillonner encore un peu plus la rage qui s’est emparé de moi. Je dépose pourtant doucement le corps inerte d’Ani dans les bras de Jones et dit d’un ton qui ne souffre aucune contestation :
- Les moto-jets dans le hangar. Sors par le cockpit et prends la fuite jusqu’au Bantha Ivre. Je vous rejoins.
Après m’être assuré qu’elle a compris mes ordres en lisant son regard, je pose une main sur ma tempe pour en chasser la douleur née de ma connexion avec la Force. Je me précipite ensuite vers la chambre que j’occupais lorsque j’étais le leader des Reds. Je ne suis pas surpris d’y trouver les affaires d’Ani, mais la cache dans la paroi au-dessus de l’armoire est toujours intacte. Après en avoir enlever le cache, je tâtonne jusqu’à ce que ma main se renferme sur une poignée familière.
D’un pas rapide, je me dirige vers le pont par lequel je suis entré. Lorsque je croise Solange déjà installée sur la moto-jet avec Ani devant elle, je hoche la tête dans sa direction sans m’arrêter. Enfin, j’emprunte le pont. Une rage froide brûle dans mes veines. Une puissance brutale, millénaire, bouillonne dans mon corps. Ils viennent chasser un Jedi. Mais je suis bien plus que cela. J’apparais alors au pied du Lion d’airain, face à L’Inquisitrice et ses sbires. Une simple pression sur la poignée dans ma main gauche, et le vombrissement si familier et pourtant si lointain à mes oreilles du sabre-laser découvre une lame aux reflets orangés. Je relève la tête et toise mes adversaires d’un regard où une teinte ambrée s’est incrustée dans le noir habituel de mes yeux.
Ma vengeance sera aussi terrible que le destin que Stenza Keiser a réservé à ceux qui furent ma famille lorsque j’avais cherché à fuir le côté obscur.
Voix monocorde :
- Tu vas mourir, dis-je en pointant ma lame vers l’Inquisitrice.
Sans autre avertissement ma main droite se dirige vers le Stormtrooper de la Purge le plus proche qui se fait dévorer par les arcs électriques mortels qui s’en échappent. Puis d’un bond virevoltant je suis sur l’Adepte du côté obscur et abat ma lame dans sa direction. Le reste n’est que rage insoumise et libérée à sa pleine puissance.
Sujet: Re: Scène 2 : Jeux d'Ombres à Nar Shaddaa Lun 20 Jan - 15:41
Ta silhouette se découpe devant le Lion d'Airain, une menace palpable dans l'air. Au travers des éclairs environnants, le vrombissement du Sabre Laser illumine ton visage froid d'une lueur orangée qui se confond avec l'ambré dans tes yeux.
Stanza, une femme noire d'un certain âge aux cheveux grisonnants t'observe de sous la capuche de sa robe noire en dessous de laquelle tu aperçois l'armure souple qui sert d'uniforme à l'inquisition. Au même moment comme un seul homme les Stormtroopers de la purge mettent tous un genou à terre en épaulant leurs fusils.
Ta tirade tombe comme un couperet. Ton aura augmente en puissance et les Soldats, pourtant des traqueurs de Jedi chevronnés, semblent hésiter en observant discrètement Stanza, qui elle plisse des yeux bicolores rouges et verts dans la direction du Sabre menaçant que tu tends vers elle.
Elle n'a pas le temps de réagir avant que les éclairs ne dévorent le Stormtrooper qui avait eu le malheur d'être le plus proche. Tu t'envoles alors d'un bond à peine croyable vers l'Inquisitrice, tandis qu'au ralenti tu vois au moment de frapper la lame rouge qu'elle a à peine eu le temps de dégainer se mettre entre elle et toi.
Dans le crépitement des lames tu vois le visage de l'Inquisitrice crisper la mâchoire, les dents serrées de rage. Visiblement prise par surprise, elle s'adapte malgré tout et te repousse tout en te frappant d'une vague de force qui te fait reculer de quelques pas.
Ce petit temps mort donne aux stormtroopers l'occasion de tirer malgré la mise en garde de Stanza : - Non, ne ti... Mais il est trop tard. Dans le chaos des tirs, le temps ralenti. La Force obscure monte en toi comme une vague noire de haine que tu peux sentir dans tout ton corps, augmentant tes réflexes. Dans des moulinets précis où tu changes de main, les tirs se retournent contre ceux qui pensaient être les chasseurs. Mais ils ne savent pas à qui ils s'en sont pris. Une vague de puissance sauvage se déchaîne alors que tu vois arriver d'un saut la silhouette encapuchonnée de la Leader de l'Inquisition.
Des éclairs sortent des doigts de ton autre main vers la silhouette tandis que tu finis de rendre leurs tirs aux traqueurs qui tombent comme des mouches. Stanza pare les éclairs de son sabre laser de duel rouge, mais est contrainte de reculer devant tant de puissance.
Dans l'excitation de la rage, tu perçois vaguement le bruit de la moto-jet qui décolle, et celui des autres transports de troupes qui approchent.
Quelques troopers qui ont échappé à leurs tirs ont lâché leur fusil et pris d'énormes matraque électriques en s'approchant de toi. Stanza elle t'observe de plus loin, s'apprêtant probablement à saisir la moindre opportunité.
Mais tu n'es pas une cible. Tu es l'avatar du Dévoreur. Tu es la puissance sombre. Ta conscience s'affaisse alors pour laisser la place à autre chose. Les flash se succèdent sans que tu puisses vraiment les rendre cohérents. Mais tu sens la puissance qui coule dans ton esprit et dans ton corps. Une puissance qui veut se relâcher.
Dominer. Prendre le contrôle du terrain et de tes proies. Rien ne peut te résister.
Les éclairs courent entre tes doigts, puis sur tout ton corps. Les arcs électriques autour de la carcasse du Lion se dirigent vers toi et te frappent. Mais au lieu de t'électrocuter, ils chargent ton corps qui s'arc-boute en créant une aura électrique bleuté qui explose autour de toi, électrocutant les trois Troopers.
Tu sens avant de la voir l'Adepte obscure qui saute vers toi, et tend ton sabre dans une direction qui pourrait sembler aléatoire, mais en fait ta lame pare parfaitement la sienne, tandis que ton autre main pare l'éclair rageux qu'elle lance sur toi.
Une lutte s'engage alors entre vos deux volontés. Mais malgré toute sa puissance, l'inquisitrice n'a aucune chance. Ta main se referme sur l'éclair que tu rediriges vers la femme qui hurle, repoussée a quelques mètres, sa robe brûlée au niveau de l'épaule.
Dans le bruit des Troopers de chocs qui descendent en rappel par vague sur le toit de l'immeuble, ta haine monte d'un cran. Quelque chose en toi veut engloutir ta conscience nouvellement éveillée, et risque d'y parvenir. Au tréfond de ta conscience, une vague de peur t'emporte. Mais il est trop tard.
La Haine monte depuis tout ton être, et le Dévoreur prend le pas. Le reste n'est qu'une scène de mort, un ballet presque surnaturel dans des traits orangés transperçant des armures blanches. Main tendue, ton bras s'abaisse et le pilote d'un des transports de troupes voit ses commandes lui échapper, faisant se crasher le transporteur, des flammes remontant jusqu'au toit.
En quelques dizaines de secondes, les renforts sont déja réduits de moitié. Mais tu n'en a pas fini. Tu te jettes sur l'Inquisitrice. Ta main l'agrippe avec une poigne inhumaine. Elle résiste en vain, accrochant ta main avec la sienne. Tu la tiens. Tu peux sentir sa vie dans ta poigne d'acier.
Pourtant lorsque tu croises son regard, tu y vois de la confiance. Un sourire apparaît sur ses lèvres noires : - Tu es vraiment...Aussi puissant que je le supposais...Mais je te tiens, Monstre...
Son autre main agrippe ton poignet, et tu hurles au contact de ce qu'elle tient dans la main. Une vague de nausée remonte depuis tes entrailles, comme si tu allais vomir. Ta puissance te quitte, et tu as juste le temps de la lâcher en observant ce qu'elle tient : un médaillon en Cortose, décoré d'un symbole mystique.
Tu recules, tenant ton poignet sur lequel est apparu une marque similaire.
La Sith t'observe en se massant la gorge avec un sourire vaguement sadique : -Eh bien, je n'étais pas sûre de son efficacité. Mais il semblerait qu'il fonctionne. Tout est fini, "Orion", ou quel que soit ton nom. Après tant d'années, tu es à moi...Avatar. Et tu vas nous mener au Trésor...
Les Troopers continuent de descendre, et tu sens ta haine et ta volonté te quitter, tandis que tes entrailles se tordent.
C'est la fin. Sans cette puissance, tu sais intuitivement que tu ne fais pas le poids face à cette marée blanche et cette silhouette noire.
Alors, contre toute attente, le bruit d'un moto-speeder toute proche passe au-dessus de ta tête, et une silhouette en poncho et avec un chapeau de cow-boy tombe sur un genou dans un bruit métallique, juste à côté de toi.
Sans même prendre une seconde pour amortir cet atterrissage, deux bras armés de blasters sortent du poncho et tirent à toute vitesse en tournant autour de toi, abattant la moitié des hommes présents.
Deux yeux rouges plongés dans l'ombre entre le chapeau et un foulard remonté jusqu'à son nez remontent vers toi : - Alors, associé...J'ai raté un truc ?...Annonce une voix digitale aux accents très humains.
Une vision et des flash te viennent. Ryko. Ryko Sixkiller. Assassin. Chasseur de prime. Mercenaire. Et surtout, son secret : c'est un Shard. Une entité minérale intégrée à un droïde. Flash d'une histoire Sith derrière ses yeux rouges, mais tu n'as pas le temps de penser à tout ça.
Stanza donne des ordres dans son Commlink. Ton oeil expert remarque alors la moto-speeder de Ryko qui est venue discrètement se garer au bord du toit.
Ryko t'observe une seconde avec ce regard énigmatique dont tu sais intuitivement qu'il a le secret, sans pouvoir encore dire pourquoi tu as confiance en lui : - Ouh, t'as une p'tite mine, toi... Il attend une seconde en te fixant, avant d'ajouter : ...J'te fais ma tête de vexé, j'te signale, là...Tu m'as laissé en plan sur Rannoch pour faire une contre soirée sur Nar sans m'inviter, c'est vraiment pas sympa...
Il te laisse à peine le temps d'une réponse rapide avant de reprendre d'une voix espiègle : - Bon, tu veux qu'on les fasse tous rouler sous la table, ou t'en as déjà marre ? J'ai garé le Black Hole dans un hangar dans le secteur 6, dit-il en t'amenant une bonne nouvelle, puisque le secteur 6 est à côté du Bantha Ivre. Il regarde ensuite son genou à terre et se relève en tirant tout en continuant à te regarder : ...En tout cas, j'espère que t'as apprécié mon entrée de Héros.. A tous les coups j'me suis bousillé la rotule, c'est sûr...
L'effet de la marque semble se dissiper. Les Troopers et Stanza se rapprochent en tirant, alors que Ryko effectue des tirs de barrages pour les tenir à distance.
Tandis que ta rage remonte, la question de Ryko te revient : Allez-vous essayer de vous faire toute une escouade de Troopers en utilisant cette haine que tu sens brûler à nouveau et capturer ou tuer Stanza, allez vous fuir, ou vas tu trouver un autre plan ?
Masika
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Sujet: Re: Scène 2 : Jeux d'Ombres à Nar Shaddaa Mer 22 Jan - 17:18
Noyé dans la puissance qui déferle dans mon corps qui n’en est plus qu’un réceptacle invincible et inéluctable, je m’abandonne complètement à ma fureur dévastatrice. Les visages de mon père, de Sorcha, d’Ani ou des membres des Reds alimentent comme un carburant inépuisable la rage qui dévore mon cœur et mon esprit. Plus une machine à tuer qu’un être pensant, l’énergie du côté obscur se déchaîne dans chacun des mouvements que j’imprime à mon arme, véritable extension de mort à la pointe de mon bras. Je me laisse emporter dans les tumultes d’énergie que je canalise et recrache comme autant d’éclairs assassins sur ceux qui m’entourent. Tourbillon de haine et de vengeance. Jusqu’à l’ivresse.
D’abord jouissif, je deviens pourtant peu à peu le spectateur de ce ballet mortuaire dont je ne suis plus l'acteur, mais un simple vecteur. Peu importe. Seul compte le terrassement de mes adversaires. Plus nombreux ils seront, plus grande sera ma vengeance et plus intense la joie que j’en tirerai.
Non.
Il est là. Je le sens vouloir s’emparer de moi, chasser ma conscience pour l’obliger à se replier dans un sanctuaire qu’il ne peut pas atteindre dans les tréfonds de mon esprit. Le Dévoreur. Libéré de millénaires d’emprisonnement, il déchaîne sa toute puissance jusqu’à tenir ma promesse : tenir la vie de Stanza Keiser dans mon poing refermé sur sa gorge. Mes yeux se fixent dans le regard vairon de l’Inquisitrice. Et ce n’est pas le Dévoreur qui intime l’ordre de serrer.
Et puis la douleur. Physique d’abord. Puis Morale. A travers les brumes de ce qui ressemble étrangement à une gueule de bois, les mots de la femme noire arrivent sans réel sens dans mes synapses désorientés. C’est un regard d’incompréhension que je pose sur la marque que l’Inquisitrice à graver dans ma chair. Du cortosis.
Tout est embrouillé dans ma tête.
Liran, Damian, Orion, le Dévoreur. Qui suis-je ?
Mon esprit se morcelle tandis que ma conscience renâcle devant le spectacle de mort dont je suis l’auteur.
Un trésor… Un guide… Un avatar. La confusion la plus totale laisse la place à une certitude : tout cela n’aura bientôt plus d’importance. Je redresse la tête près à lancer un dernier assaut qui me sera fatal vu mon état et le nombre d’adversaires. Je coasse difficilement alors que je réactive la lame de mon sabre-laser.
- Tais-toi, chienne.
Je vais pour lancer ma dernière attaque lorsqu’un nouvel intervenant fait une entrée remarquée sur la scène macabre du toit où vient de se dérouler l’affrontement titanesque. Ryko. Un allié. Je n’ai pas besoin de ses déclarations pour le savoir. Lentement, les maux de tête refluent tandis que l’influx né de la rage et de la haine recomposent les forces de mon corps. Je me relève enfin et joins aux efforts du Shard les mouvements de ma lame pour repousser les tirs des troopers toujours plus nombreux.
- Tu as toujours su ménager tes entrées, Ryk. Ton problème, c’est que tu es nul sur tes sorties : je t’ai pas abandonné sur Rannoch, c’est toi qui es resté à traîner.
Sous l’impulsion de la puissance dont je sens à nouveau l’énergie pulser dans chacune des fibres de mon corps, j’hésite à bondir sur l’Inquisitrice pour lui porter le coup fatal. Mais la vengeance des morts doit parfois s’effacer devant les besoins de ceux qui sont vivants. Tout en prenant position pour couvrir les mouvements de Ryko, je lui glisse : « Le speeder. »
Lorsque le Shard réfugié dans un corps de métal atteint ce dernier, j’abaisse ma lame et pointe du doigt Stenza Keiser.
- Je n’en ai pas fini avec toi, Inquisitrice ! Profites des derniers instants qu'il te reste à vivre avant notre prochaine rencontre.
Puis d’un nouveau bon prodigieux, je me projette à portée de la moto-speeder. Un nouvel arc électrique explose de ma main libre avec pour cible les réservoirs énergétiques du Lion d'Airain. L'explosion intense du tombeau des Reds me laisse le temps d’enfourcher la moto-speeder derrière Ryko avec un simple : "Fonces !"
Alors que Le Shard nous perd dans les ruelles de Nar Shadda dans de fausses pistes, j’avertis tant Kaz que Solange de notre nouvel échappatoire : Le Black Hole. Ce n’est que lorsque tout le monde est rassemblé à bord du vaisseau que j’indique à Ryko de nous arracher à l’atmosphère puante de la lune satellite de Nal Hutta.
J’ai besoin de réponses aussi, dès que possible, je rassemble Ryko, Solange et Som pour leur demander tout ce qu’ils savent à mon sujet.
Sujet: Re: Scène 2 : Jeux d'Ombres à Nar Shaddaa Ven 31 Jan - 12:42
A cette seconde évocation de Rannoch, tu as l'impression d'entrapercevoir des images. Une humaine blonde au regard trop cerné accoudée à un comptoir avec un verre. Un Twi'lek au visage fin et au sourire torve dans un imperméable en cuir en train de s'étirer sur la banquette d'un vaisseau. La réponse ironique du Shard se mêlent aux souvenirs de ce qui ressemble de plus en plus à un "casse" : - Oh, tu crois ça...Ou alors mon problème pourrait venir du choix de mes coéquipiers et de mes casses...J'dis ça...
Tandis que tu vous vois presque de l'extérieur, dos à dos à tirer et renvoyer les tirs des blasters en surnombre, tu sens que tu en as l'habitude, comme une chorégraphie longtemps répétée. La voix digitale de Ryko s'élève encore tandis que tu réfléchis à vos options : - Ah, au fait, la-cerne et Tentaculex eux ont trop traîné, du coup j'ai peur qu'ils soient légèrement morts...
Tu le coupes avec ta demande de speeder, et tu vois ses yeux s'allumer en une fraction de seconde. Tu sais qu'il est en train de discuter avec ledit speeder, ce qui est une des raisons qui a fait que tu l'as choisis pour ce coup.
Oui, mais...Quel coup ?
Tandis que tu lâches ta dernière réplique acide à l'inquisitrice, elle t'observe derrière ses hommes avec une expression aussi serpentine qu'un Anacondan. Ryko lui en a profité pour sauter sur le speeder avec un style Ord Mantell, tandis que tu sautes toi dans un salto prodigieux qui te propulse directement derrière le Droïde qui n'attend pas ton signal pour appuyer sur la pédale.
Alors que vous foncez dans le hurlement de la moto-speeder, les tirs de blasters et même de roquettes vous frôlent, et vous descendez dans les profondeurs de la Lune urbaine. Ton "associé", une main sur son chapeau, te lance en tournant la tête : - Tu sais, Armano, va pas le prendre mal, mais je t'avoue que j'suis à deux appendices digitales de me dire que t'as de gros problèmes relationnels et de gestion d'la colère...Faudrait peut-être penser à consulter un d'ces jours...
Le silence règne dans l'ambiance claire-obscure bleuté du "salon" de l'YT-2400 surnommé Black Hole Sun qui vient de s'enfumer dans le craquement de l’allumette de survie de Solange contre la paroi attenante à la banquette sur laquelle elle est installée, jambes croisées dans sa tunique pantalon en cuir blanc, son éternel pare-dessus marron sur les épaules.
Elle met son bras cybernétique devant la flamme tandis que la fumée s'échappe en volutes bleutés. Son regard noir semble ensuite t'évaluer, puis évaluer les autres pour savoir qui se mettra à parler en premier : Ryko, en train de cuisiner (???) sur le plan de travail. Ou Som, assis à côté d'elle, le corps bandé et récemment soigné au Bacta dans l'infirmerie où Ani est toujours, dans un état assez critique mais normalement sortie d'affaire. Celui-ci t'observe avec autant de circonspection que si tu venais de lui expliquer le fonctionnement d'un moteur quantique.
Solange souffle sa fumée en t'observant longuement, sa cigarette dans une main cybernétique aux manières élégantes, comme le reste de cette ancienne membre de la Noblesse d'une famille massacrée par l'Empire.
Elle évalue le silence des autres encore un moment. Puis elle te jette un regard noir : - Amnésie rétrograde...Comme c'est pratique.
Sa voix si douce contraste avec le ton acerbe qu'elle emploie. Cherchant un signe d'approbation de Som, elle finit par soupirer : - Très bien, partons sur cette hypothèse. Que veux-tu savoir, Damian ?
Question un peu rhétorique, à laquelle elle répond toute seule : - Nous t'avons connus dans le groupe de mercenaires du Wildpack il y a de cela des années, sous le nom de Damian Sollers. Mais tout le monde t'appelait "Ace". Je t'avais surnommé l'homme aux milles mystères. De ce que j'ai pu en comprendre avec les années, le vieux...Pardon, Nash Magnus et toi étiez de vieilles connaissances, mais les détails ont toujours été flous. Il y avait ce nimbe cabalistique de folles rumeurs qui entouraient l'homme à l'origine des Ghosts.
Elle tire sur sa cigarette et souffle délicatement la fumée : - L'Unité la plus secrète du Pack, celle avec les missions les plus complexes et surtout celles dont personne ne parlaient, et surtout pas les membres de l'Unité. "Jamais vus, Jamais pris...", c'est la devise des Ghosts. Et c'était ta marque de fabrique. Les plans les plus complexes et les plus risqués. Un vrai génie des opérations clandestines. Le vieux te respectait profondément. Il te considérait comme son fils. Tu as finis par laisser le Commandement des Blacks pour diriger notre unité, l'Unité Red...Et puis...Il y a eu Denon.
Tandis qu'elle parle, des flash te saisissent la rétine. Nash. La Guerre. Des tirs. Une salle de contrôle. Des plans. Un jeune blond au sourire éclatant. Léo. Tu te revois lors d'opérations clandestines à travers la bordure et surtout au-delà. Des opérations noires. Des opérations troubles. Assassinats politiques. Manipulation. Destabilisation. Sabotages. Alors qu'elle cite Denon, tu sens un malaise grandir en toi. La vision que tu as eu au Shocker te revient. Tu coures dans une canalisation avec tes hommes. Le logo de la compagnie sur vos uniformes noirs. Tu reconnais la Twi'lek, le Dévaronien et le Notaulan."Wildpack un jour...
La gracieuse Solange reprend dans les volutes bleues presque immobiles, son regard noir chargé de reproches : -Tu nous a laissé tombé, Damian. Comme ça, en pleine opération de sauvetage. On a failli tous y passer. C'est Ani qui nous a sauvé. Et toi tu as totalement disparu, comme si tu n'avais jamais existé. Jusqu'à ce message de détresse que tu lui as laissé il y a deux jours en lui demandant en code du Pack une extraction à Nar Shadaa. Alors évidemment, dit-elle avec une pointe de rancoeur dans la voix : elle en a pas parlé au vieux, et elle s'est précipitée sur Nar pour te sauver. Malgré le fait que tu l'aies abandonné comme un vieux torchon de cantina. Malgré toute la haine qu'elle avait fini par te porter. Et nous, nous avons tous été assez bêtes pour la suivre, faute de pouvoir la faire changer d'avis...
Elle te décoche un regard encore plus sombre : - Tout ça pour quoi, Ace ? Encore une de tes lubies ? Un de tes secrets à tiroirs ? Une de tes manipulations subtiles ? J'ai répondu à tes questions, Damian, Orion, ou quel que soit ton nom...Maintenant, je veux que tu nous expliques pourquoi l'unité red a dû se sacrifier pour toi et ton ego encore une fois, pourquoi on tu es devenu un Terroriste, et surtout pourquoi tu nous a trahi...
Le silence retombe. Si seulement tu avais toutes les réponses, mais c'est loin d'être le cas. Ryko, que le silence semble rendre nerveux, lance de sa voix digitale aux accents ironiques : - Ah, ben tu vois, ça m'rassure un peu c'que tu dis, en fait. Finalement, c'était pas contre moi. Abandonner tes équipiers en pleine opération c'est une habitude en fait chez toi, on dirait, Armano...
Il laisse planer un léger silence habité par les instruments de cuisine, et t'observe de ces yeux rouges lumineux. S'apercevant que tout le monde semble attendre qu'il parle, il finit par lancer en levant les bras, dont un tient un couteau : - D'accord, d'accord...
Il te regarde et tu sens une certaine tension : - Alors mon pote, c'est vrai ? T'es amnésique ?...Hmmm...J'ai été amnésique une fois. Enfin, eux il appelaient ça une remise à zéro. C'est moins sympa que ce que ça en a l'air. Désolé pour tes souvenirs, j'compatis, vraiment...
Difficile de dire s'il est sérieux ou s'il se fout de toi. Il reprend en faisant des cercles dans l'air avec le couteau de cuisine : - Il était une fois...Non. Trop formel...Ah, ça y est. On s'est rencontré y a quelques temps sur une planète à acronyme alphanumériques dont je me souviens plus du nom et qui n'a aucun intérêt. Tu m'as sauvé d'une prison, et tu m'as dit qu'on allait se faire plus de crédits qu'aucun être dans la Galaxie. Evidemment, je t'ai suivi par altruisme. Team spirit, Corporate, toussah.
Il marque une légère pause pour trancher un tentacule d'une créature non identifiable tout en t'observant : - Merde. Vraiment rien ?..Tu m'fais vraiment d'la peine, Armano. On est devenus les meilleurs amis, BFF ?!....Non ? Bon tant pis, qu'est-ce que j'disais...Ah, oui. Le plan, dit-il en continuant de cuisiner, alors que tu t'aperçois qu'il porte un tablier coloré sous son imperméable avec des seins bleus énormes et sur lequel est marqué "Sexy cook of nar shaddaa" : ...Le plan était un peu compliqué, mais devais payer, tu mentais pas. Bon, il nous a conduit dans plein d'endroits de la galaxie où j'aurais préféré ne jamais mettre les bottes, mais on est finalement arrivés à retrouver sa piste. La piste de Zackham Vargas.
Il vous observe tous, comme si tout ça devait t'évoquer quelque chose. C'est indistinct. La vision holographique d'un gros alien humanoide à la peau bleu avec un oeil cybernétique. Une légende...Des archives...
Som lui semble estomaqué, et murmure de sa voix profonde : - Impossible...
Solange hausse un sourcil : - Je devrais le connaître ?
Mais c'est la voix du jeune Kaz qui s'élève derrière vous, semblant avoir déserté son poste dans le cockpit pour se mêler de conversations d'adultes : - Zackam Vargas, voyons ! L'Empereur Pirate !
Nouveau haussement de sourcil de la cultivée Doctoresse. Kaz se tape le front, et poursuit : - L'Empereur Pirate, tout l'monde connait cette légende dans les bas-fonds, surtout les pirates !...Il était le plus riche et le plus puissant Pirate de la Galaxie, et il avait mis toute la Galaxie à ses pieds ! A c'qu'on dit il a laissé un Trésor quelque part, et celui qui le trouvera deviendra l'être le plus puissant et riche de tous les univers connus !
Devant tant d'enthousiasme, Ryko tend son couteau vers le gamin : - Ah, enfin un qui connait ses classiques ! C'est bien gamin, on fera quelque chose de toi !
Kaz plisse les yeux : - J't'ai rien d'mandé, vieux tas d'boulons...C'est quoi cette tenue ?
Ryko se ravise : - ...Ou pas. Espèce de petit sac à viande malpoli, files dans ta chambre, je t'appellerais pour le dîner, non mais ! Dit-il d'une voix un peu aigue en tendant le couteau vers la sortie du salon, avant d'enchaîner en ignorant royalement le gamin : Mais l'humain miniature a raison. Tous les pirates connaissent cette histoire. Evidemment, tout le monde a cherché le Trésor de l'Empereur Pirate. Les cartels, l'Empire, les pirates, tout le monde. Evidemment, personne ne l'a jamais trouvé. D'ailleurs, tout le monde pense que c'est un canular pour occuper les idiots. Et pourtant...On a trouvé une piste. Lui et moi, dit-il en tournant le couteau qu'il plante dans le plan de travail en mettant à cuire ce plat tout à fait...Original : Eh ouais, mon pote. Le Trésor le plus énorme de la Galaxie. Bientôt à portée de main !...Enfin, ça c'est c'que je croyais avant que tu joues la fille de l'air amnésique...
Il ferme la machine à cuisson multifonction, et se retourne vers vous : - ...J'vous tiens, là hein, vous êtes avec moi, pas vrai ?...Alors voilà l'secret : il existe une carte. Mais pour l'afficher il faut une machine spéciale. Et les pièces de cette machine étaient disséminées dans plusieurs objets qui étaient aux quatre coin de la Galaxie. Je sais pas d'où sortaient le datapad et les notes que tu avais, mais c'était vrai...Tout était vrai...
Il marque encore une pause un peu théâtrale avant de finir : - Et la dernière pièce manquante était en vente dans des enchères privées sur Rannoch. Alors on a monté le casse du Siècle. Merde, on dirait un holo film non ? J'devrais proposer l'histoire à un producteur de Corelia...Bref, t'as monté le plan, on a pris les données à un groupe sur Nar pour avoir accès aux enchères, on a engagé deux équipiers pour y arriver, et...Bam, on a volé le Faucon doré...Le seul soucis du coup c'est que tout le monde veut cette statuette que j'ai mise en lieu sûr, et que toi tu m'as l'air de te souvenir de l'emplacement des autres pièces autant que ma grand tante Betsy...Elle avait des p'tits soucis d'accès mémoire, la vieille Betsy...
Solange et Som te regardent, totalement coi. Mais c'est la charmante Doctoresse qui prend la parole d'une voix étranglée : - Tu...Tu nous a planté pour aller faire une chasse au Trésor ?...
Ryko s'offusque en sortant le plat du four qui vient de sonner : - Non, Lady râleuse, pas une chasse au Trésor...LA chasse au Trésor...
Il sort alors le plat, qui contre toute attente dégage une odeur délicieuse, et il le tend vers vous avec l'enthousiasme d'une droïde cuisinière (à cause du tablier, pas pour des raisons sexistes) : - Qui veut de mon ragoût aux tentacules de Shug ? C'est garanti sans additifs. Enfin, à part l'ingrédient secret...Mais c'est un secret !
Avant de gagner la salle commune où tous se sont réunis, je passe par l’infirmerie. J’y reste seul un long moment devant le corps inanimé d’Ani’Talik, tenant sa main dans la mienne. Confusément, je sens que je pourrai lui insuffler une partie de mon énergie vitale, mais je ne parviens pas à me rappeler comment. Je suis par contre capable de déchainer les enfers contre une armada de stormtroopers et une Inquisitrice. Avec humeur, je balaie d’un revers la main un bocal vide sur la table de soin, l’envoyant se briser contre le mur de l’infirmerie.
*Non, ce pouvoir de destruction n’est pas le mien, ce pouvoir est celui de mon sombre passager.*
- Je vais retrouver qui je suis Ani, je te le promets. Et ensuite je ferai en sorte de réparer le mal que je t’ai fait. Je te dois bien ça.
J’embrasse son front avant de sortir.
Dans le couloir, j’allume une cigarette, avant de gagner l’atmosphère déjà chargée de la salle commune. La fumée de ma cigarette passe inaperçue entre les relents de la cuisine de Ryko (que je connais trop bien pour m’offusquer de son tablier) et les volutes que libère de sa bouche Solange en me regardant comme le dernier des Jawas qui l’aurait roulé dans le sable. Je pose une fesse sur le rebord du plan de travail sur laquelle s’escrime le Shard, évitant soigneusement le jus poisseux des… trucs qu’il cuisine.
Je leur fait alors part de la vérité telle qu’elle est pour moi aujourd’hui : je suis amnésique, et tout ce qui est antérieur à mon réveil depuis ma fuite de Rannoch est une énigme.
J’écoute ensuite sans jamais interrompre les uns et les autres. Le seul mouvement que j’effectue est de m’allumer une autre cigarette. Inutile de dire que je ne demande pas à Solange son feu. Une partie de ma propre histoire est racontée par d’autres personnes, et rien de tout cela ne m’évoque le moindre souvenir. Impression terrible.
Lorsque Ryko en termine avec son récit et nous livre sa recette, je sens aux regards qui pèsent sur moi une forme d’attente de réponses. J’écrase mon mégot dans les détritus de cuisine et me redresse.
*Elimines tous les témoins.*
Je secoue légèrement la tête pour chasser cette pensée qui a surgit dans mon esprit à l’instant même où le silence s’est fait, peut-être que les autres prennent ça pour de l’incompréhension. Pourtant, j’ai à présent une vision très claire de ce que je dois faire.
- Si vous attendez des excuses de ma part, vous faites fausse route. Vous avez tous choisi d’emprunter des chemins qui vous ont conduit à cet endroit, ici même, pour des raisons qui sont les vôtres, pas les miennes. Et je vous offre ce choix une nouvelle fois : si qui j’étais… pause avant de me reprendre… je suis vous dégoûte, faites m’en part, quittez cette pièce et vous serez débarqué à l’endroit de votre choix. Si vous restez, vous savez à présent à quoi vous attendre avec moi et qui est à ma poursuite.
Je dévisage un à un les visages assemblés avec une froide détermination, dans l’attente de leurs réactions. Puis, que certains aient quitté la pièce ou non, je saisis le scalpel-laser que j’ai pris à l’infirmerie et remisé dans la poche arrière de mon jeans. Sans faire le moindre commentaire, je l’utilise pour libérer l’élément dissimulé sous mon épiderme, puis le dépose sur la table, de manière à projeter sur le mur une suite de chiffres : 15-297-1509-23390L
D’une voix calme, je reprends la parole :
- Lorsque j’ai repris conscience après Rannoch, j’avais ce truc dissimulé sous ma peau. Je me suis demandé de quoi il s’agissait. Un code ? Un mot de passe ? Je marque une pause. Je crois à présent qu’il peut s’agir de coordonnées. Après ce que tu viens de dire Ryko, je pense que c’est ce que je cherchais sur Rannoch.
Je m’approche plus près du mur, comme pour essayer d’extraire de ces chiffres une signification cachée.
- Je ne sais pas comment ni pourquoi je me suis lancé en quête de cette légende. Mais si j’ai été capable de trahir des frères d’armes, c’est que je jugeais cela suffisamment important pour que je le fasse.
Tout cela est dit d’une voix froide, comme un constat implacable à ma propre intention. Je me retourne pour faire face au Shard :
A ton discours à la fois dur et honnête à tes compagnons d'infortunes, seule Solange fait mine de se lever, jetant un oeil à Som, qui plisse ses yeux globuleux : - Écoutons ce qu'il a à dire. Sinon, tout ceci n'aura servi à rien. Tous nos compagnons ne peuvent pas être morts pour rien. Je reste. Et tu devrais rester aussi...
Solange te jette un regard noir plein de cette rancoeur qu'elle te porte. Puis elle finit par se rassoir, alors que tu saisis ton scalpel sous les regards interloqués de l'assemblée. Ils observent tous le code s'afficher sur la paroi de métal lisse et sombre du Black Hole Sun tandis que tu commences ton explication.
A la mention de ta "traîtrise", le poing cybernétique de Solange se serre. Som ne réagit pas, occupé à regarder les chiffres, aussi impénétrable qu'un droïde sonde. Le gamin n'a pas bougé, visiblement bouche bée devant toute cette histoire.
Le visage masqué de Ryko semble indécis une seconde, avant qu'il n'enlève le tablier, puis ouvre un pan de son pare-dessus usé, révélant le plastron d'un droide d'un modèle que personne ne peut reconnaître, un modèle expérimental d'une époque révolue. Il appuie sur un bouton caché, qui révèle un compartiment sur son pectoral droit. Il en retire une statuette pas plus grande qu'une main qu'il pose devant toi : - En lieu sûr, j'te l'avais dit..., annonce-t-il tout en jetant un regard jaune circulaire à toutes les personnes présentes, comme s'il les évaluait. Et le connaissant, tu sais qu'il est aussi paranoïaque que tu sembles l'être.
Tu observes la statuette une seconde. Des vagues de flash te reviennent. D'autres objets. Brisés. Et à l'intérieur, des pièces mécaniques. Tu vois une machine aux formes fuselées et aux motifs étranges. Elle est incomplète. Tu te vois mettre les pièces dans des emplacements vides, et lire un datapad plein d'informations sur le prochain objet à trouver. Puis tu vois un coffre. Un coffre dans lequel tu as déposé le tout. Et un visage. Un longiligne Muun au visage couturé et au regard sadique.
Ryko lui observe le code sur le mur : - Ca c'est bizarre. Mon programme de décodage ne trouve pas de correspondance pour des coordonnées galactiques. Ca ne correspond pas à..., dit-il alors que tu sens qu'il voit quelque chose que tu ne vois pas en regardant la puce : ...Chuta..., dit-il énigmatiquement.
Solange souffle la fumée de la cigarette en gigotant un peu sur la banquette : - C'est étrange, on dirait...
C'est Som qui finit par la couper : - Un compte...
Solange et Ryko acquiescent avec un drôle d'air, mais Solange reprend : - Oui, mais je ne reconnais pas ce type de comptes bancaires...Impérial ?
Ryko lui observe la puce et pas le code encore quelques secondes, puis souffle d'un air affecté : - Impossible...
Il te jette un regard interrogateur, espérant probablement que tu aies la réponse à la question qui semble l'habiter. Il finit par te servir une assiette de Shug, planter le couteau de cuisine dans le plan de travail et se dirige vers la puce qu'il scrute de près avant de la saisir entre ses doigts gantés : - Par toutes les putes de Iego...Le Vault ? Espèce de petit enfoiré trop malin, t'es quand même pas allé mettre nos pièces dans le Vault ?
Solange et Som haussent des sourcils incrédules. Celle-ci, presque amusée, finit par écraser sa cigarette dans le cendrier à côté d'elle : - Bon, les gars, l'histoire de la carte au trésor galactique et de l'Empereur Pirate, passe encore. Mais là, vous délirez complètement...Le Vault n'existe pas.
Som reste circonspect, mais ajoute quand même : - Mmmm...Je suis d'accord. C'est une histoire qu'on entend depuis la chute de la République. Une diversion des criminels les plus riches sur l'endroit où ils cachent leurs richesses, probablement pour faire tourner en Bantha l'Empire...
Ryko continue de te fixer de ses yeux lumineux, la puce entre ses doigts mécaniques recouverts de cuir : - Eh ben moi, c'est pas c'qu'on m'a dit. J'ai eu un contrat un jour sur Gibran, le chef des Griffes Noires, un groupe de pirates de la frange. Ils avaient bien réussi leur coup, mais ils emmerdaient trop l'Empire. Et...L'Empire paie bien...Bref, j'ai trouvé le type, décimé son gang de pirates, et j'allais le ramener pour qu'ils l'interrogent. Alors il m'a proposé des Millions, qu'il avait caché dans le Vault à ce qu'il disait. Et il avait une puce exactement similaire à celle-là...Malheureusement il a essayé de me doubler et je lui ai fait un troisième oeil au milieu du front...Ah, le pirates...
Il se tait en inspectant la puce d'encore plus près, comme si elle pouvait parler : - A ce que j'en ai vu, c'est un bijou de technologie. Il disait qu'avec ça il pouvait savoir où était le Vault. Apparemment les paranos qui dirigent l'endroit ne veulent pas qu'on les trouve. Et à ce que j'ai entendu dire plus tard, c'est tenu par des rebelles Muuns qui ont pas apprécié le massacre des Leaders du Clan Bancaire et la mainmise de Palpatine...
Il marque encore une pause et finit par aller chercher un datapad négligemment posé sur la table : - J'ai essayé de la craquer, mais il fallait un mot de passe. Et mon ami, ce genre de codes de cryptage, c'est au-delà de mes compétences..., dit-il en enfichant la puce dans le compartiment du datapad et en te l'amenant.
Il appuie sur quelques touches, et l'instant d'après une interface frustre noire et bleue apparaît, te demandant de rentrer ton code d'identification. -C'est le moment de pas faire ta Betsy...Y a que trois essais...
Solange se lève : - Si il ne s'en souvient pas, ça ne sert à rien de tenter le Rancor. Autant essayer de l'étudier et casser le code... - Je viens de te dire que je n'y étais pas arrivé, Beauté glaciale... - Et vous êtes un droide Hacker, peut-être ? D'ailleurs, qu'est-ce que vous êtes exactement ? Je n'ai jamais vu un droïde aussi...Étrange. Même pour un droïde indépendant. - Chacun a ses p'tits secrets, Docteur Cyber..., dit-il en regardant son bras qu'elle cache une seconde comme s'il allait réellement y lire un secret. - Mpff., elle se tourne vers toi, je ne crois pas que ce soit prudent de faire ça. Tu ferais mieux de me laisser y jeter un coup d'oeil. - ...Et si elle se rate, Jewz (Adios en argot Hutt) la clé de nos petits gadgets aliens. Jewz la carte. Jewz le trésor. - Je ne vais pas me "rater", insupportable cowboy mécanique...Ou quoi que vous soyez...Je suis une experte en cybernétique et en informatique. - Désolé ma belle, mais personnellement je suis pas prêt à prendre ce risque. Je préfère encore qu'il tente sa chance...
Tous les regards se fixent alors sur toi. Pourtant, au fond de toi, pas de réponse claire. Pas de mot magique. Pas de clé qui apparaîtrait pour te donner la solution.
Pourtant, si tout ça est exact, tu as bien dû choisir ce mot de passe. Ce qui veut sûrement dire que c'est un mot ou une phrase que tu pouvais retenir facilement. Mais assez compliqué pour que personne d'autre ne le trouve.
Masika
Messages : 62 Date d'inscription : 26/02/2018
Sujet: Re: Scène 2 : Jeux d'Ombres à Nar Shaddaa Mer 26 Fév - 16:25
Je ne suis pas vraiment surpris de voir le Faucon doré extrait de l’exosquelette du Shard, mais me fige quelques instants devant l’apparition de flashbacks lorsque j’examine à distance la statuette. Ce n’est pas le premier objet de ce genre qui vient dans mes mains, et selon toute vraisemblance, ce n’est que la coque de ce que je recherche vraiment. Sans hésitation, je fixe intensément l’objet et ma main vide se renferme à distance dessus. Sans même que je l’ai touché, la statuette tombe en pièces éclatées sur la table, libérant son graal : une pièce mécanique.
Autant pour moi-même que pour les autres, je dis doucement :
- La dernière pièce de la boussole.
Ryko, sans doute blasé de voir qu’il s’est trimballé une babiole dans un compartiment alors qu’il aurait pu mettre la pièce dans une poche, préfère se concentrer sur la suite de chiffres. Sans mot dire, j’écoute sa conversation avec Solange, en me gardant bien d’intervenir entre les deux experts. Chacun son rôle. * Le tien est celui de trahir ?* me signifie insidieusement une petite voix intérieure.
Le Vault. Très sincèrement, je peux comprendre la réaction de Solange. Tout cela ressemble de plus en plus à un compte conte pour gamin des rues. Enfin cela le paraîtrait si le Shard ne mentionnait pas des renégats Muun. Précisément le type de visage qui m’est apparu dans les souvenirs provoqués par le Faucon doré. Je crois en la Force, pas les coïncidences. Moment choisi par l’être minéral pour me donner le datapad lui aussi de mes souvenirs.
Le décryptage lance un débat sans fin entre Ryko et Solange. Cette fois-ci, j’y mets un terme en levant la main et d’un « Il suffit » giflant.
Je n’ai aucune hésitation sur le code que je tape pour déverrouiller la tablette.
Sujet: Re: Scène 2 : Jeux d'Ombres à Nar Shaddaa Ven 13 Mar - 14:14
Ta main est un couperet à la discussion stérile entre tes deux alliés du moment. Alors que tu entres le code, Solange a un mouvement pour t'en empêcher, mais Ryko soulève juste le pan de son paredessus pour montrer un de ses deux blasters modifiés. Som plisse un peu ses yeux globuleux mais ne fait rien pour t'en empêcher, et le jeune Kaz reste là à observer la scène.
Le logo de l'interface tourne inéxorablement comme une roue de la fortune. L'attente dure tellement que tu te demandes si le tout ne va pas exploser. Ryko finit par lâcher : - T'as fais ta Betsy, avoues ? T'as rentré ta date de naissance, c'est ça ?..Ah ben non, Wermo, c'est vrai, t'es amnésique maintenant...Ptet que l'processeur est mort, ça sent la camelote made in Taris...
Coup du sort ou vexation entre machines, le système se décide enfin à se synchroniser à la date du Datapad, et affiche un message de bienvenue à ton pseudonyme -Orion- et finalement des coordonnées chiffrées. Rien de plus.
Ryko, la tête penchée vers le datapad tout en ayant toujours la main sur la crosse de son blaster, semble dubitatif : - Y a plus qu'à faire une recherche...
Après quelques minutes passées au poste d'Astrogation, tu te retrouves avec une destination : une position dans la Région de la Centralité. Secteur de la Galaxie situé entre l'Espace Hutt et la Nébuleuse de Cron. Une ancienne confédération annexée officiellement par l'Empire. Officieusement, une région presque déserte, grande oubliée de la galaxie.
Ryko gratte son écharpe : - Sérieusement, le trou du cul d'la galaxie ?
Solange observe les coordonnées et le rapport qui s'affiche sur l'holo du "salon", sa main cybernétique sous le menton : - C'est une bonne cachette, il fallait y penser. Isolé. Peu de présence impériale ou rebelle. Il n'y a pas grand chose là-bas, à part de pauvres gens qui essaient de survivre. D'autant plus dans ce coin ci de la Région.
Som observe la carte galactique silencieusement en hochant la tête aux affirmations de Solange, tandis que Kaz fait visiblement semblant de suivre lui aussi même si tu sens bien qu'il n'y comprend pas grand chose en cartographie et en géographie galactique.
Solange reprend la parole, visiblement très cultivée en matière de connaissances galactiques :- C'est assez loin d'Elrinar, la Capitale administrative. Il y a eu un attentat à la bombe il y a deux ans, là-bas...Un groupe terroriste anti-impérialistes et contre les pratiques du gouvernement du secteur. La Région est officiellement sous protectorat de l'Empire, mais dans les faits elle est quasiment indépendante. A l'abandon, serait plus juste...
Elle marque un petit moment de silence tout en s'allumant une cigarette dans la pénombre bleuté : - Quoi qu'il y ait là-bas, il n'y a rien d'autres à des centaines de milliers de kilomètres à la ronde. Des cailloux sans noms à ce que j'en sais, et pour la plupart sans vie. Et là, dit-elle en pointant un doigt sur l'holo : il y a une ceinture d'astéroides...Si je devais spéculer, je dirais que cette ceinture leur permet de brouiller leur présence face à d'éventuelles recherches. Très malin...
Ryko t'observe quelques secondes, avant de rajouter : - Tu sais, je trouve que tes destinations deviennent de moins en moins glamour, chéri. Avant tu m'emmenais sur des planètes océans avec des îles paradisiaques. Maintenant on en est réduits à visiter les pires trous de l'univers...J'te connaîtrais pas aussi bien, je dirais que tu m'aimes plus autant qu'avant..., finit-il avec ce que tu supposes sous son écharpe être un air faussement affecté vu son ton.
Som, qui t'a longuement observé sans rien dire, finit par annoncer : - Tu es amnésique. Tu sembles avoir hérité d'une quête d'un trésor légendaire, et être devenu un Terroriste rebelle recherché. Quel est ton intérêt dans tout ça ? T'en souviens tu seulement ?
- Ben le fric, voyons, quoi d'autre mon petit tentaculaire !
Dans ton fort intérieur, tu sais que ce qu'il dit est vrai. Mais tu sens aussi que ce n'est pas la seule raison, même si tu es incapable de te souvenir pour l'instant.
Après ton silence ou ta réponse, le mercenaire reprend avec un air relativement solennel et sombre : - Où que tu ailles, mon bras est à ton service. J'ai une dette à honorer...
Solange hausse un sourcil : - Oh, vraiment ?...Et depuis quand ? - Depuis longtemps maintenant... - Oh. Bien...Première nouvelle..., ajoute la médic en crachant sa fumée par les narines, visiblement agacée. - ...
Ryko coupe la parole à Solange qui allait en rajouter : - Allez, les tourtereaux, vous disputez pas. Venez...On va s'marrer, c'est promis. Et si vraiment on peut pas chasser de l'impérial, j'ferais des animations...Allez, v'nez, quoi...
Solange fronce les sourcils en te fixant. Son animosité à ton encontre ne fait aucune doute. Pourtant elle est encore là.
Elle finit par lâcher d'un ton lugubre : - Je ne reste pas pour toi, Damian. Je reste pour elle, parce que c'est sûrement ce qu'elle voudrait. Elle n'est pas remise. Je vous accompagne le temps de son rétablissement On verra ensuite.
Kaz fini par ajouter derrière vous : - Euh...Ben moi...J'vous suis, hein...En plus j'ai toujours rêvé de trouver un trésor, chuta ! Annonce-t-il avec toute la motivation d'une jeune recrue fraîchement sortie de sa banlieue urbaine.
- Hey, t'emballes pas petit...Techniquement, ce trésor il est à nous deux..., dit-il en faisant l'aller retour avec son gant entre toi et lui, avant d'ajouter dans un clin d'oeil énergétique surréaliste pour un droide : Mais si vous êtes sages, on vous en filera un peu...
Les idées se pressent dans ton esprit. Cette piste te conduira sûrement au Trésor. Mais pas à ton identité, et elle ne te rendra pas toute la mémoire que tu as perdu. Et si des éléments essentiels te manquaient ? Après tout tu viens de découvrir que tu es un Jedi, et bien plus que ça. Et bien plus dangereux. Tu as visiblement fait partie de cet ordre éteint. Tu as été avec une bien étrange compagne que tu as aimé plus que tout. Et tu as été Mercenaire, avant de disparaître pour devenir un Terroriste qui recherche maintenant un Trésor de pirate perdu. Quel est donc le fil conducteur de toute cette histoire de dingue ?
Tu réfléchis encore quelques dizaines de secondes. Il n'y a que quelques pistes qui pourraient t'amener des réponses. La question est de savoir si elles valent la peine de prendre des risques pour les obtenir. Ta dernière piste a coûté la vie au trois quart de ton ancienne unité. Mais si tes intentions et tes buts vous amenaient dans un piège, comment le saurais tu ?
Encore des choix. Courir après ton passé en essayant malgré les circonstances d'explorer les pistes que pourraient t'offrir Tchaggy, Misha et ton ex-employeur ou allié Gorba, ou partir en quête d'un trésor pour des raisons que tu ignores et qui pourraient tout aussi bien vous emmener dans un traquenard ou dans le cœur d'une étoile mourante ?
Masika
Messages : 62 Date d'inscription : 26/02/2018
Sujet: Re: Scène 2 : Jeux d'Ombres à Nar Shaddaa Mer 15 Avr - 13:28
Armé de la même patience, je subis en silence les quolibets de Ryko. Je n’ai personnellement aucun doute sur le fait que le code entré soit le bon. Enfin le système se décrypte et m’évite le torrent verbal qui semble sans fin du Shard.
Orion. Une suite de chiffres. Des coordonnées.
Un jeu d’enfant ensuite de retrouver celles-ci sur la carte holographique du vaisseau. Toujours aussi impénétrable, j’écoute avec attention l’analyse de Solange sans détacher mon regard de la carte, hochant la tête à chacune de ses affirmations. Un endroit idéal pour ouvrir un Vault, sans nul doute avec la complicité implicite d’huiles impériales qui y dissimulent aussi leurs petits secrets. Lorsqu’elle évoque la ceinture d’astéroïdes, j’appuie cette fois sa conclusion d’un « Oui, c’est forcément là ».
Quand Som m’interroge à son tour, mes lèvres restent fermées en un mince trait. J’aimerai pouvoir lui répondre, mais la trajectoire qui m’a été décrite comme étant la mienne et les flashs de souvenirs de plus en plus fréquents opacifient totalement un fil conducteur qui m’aurait amené à chacun de ces actes. Cela ressemble à un puzzle dont toutes les pièces n’ont pas encore été amassées pour reconstituer le canevas global. C'est confus… Mais en mon for intérieur, je sais qu’il existe une cohérence global.
Alors que la petite troupe recommence à s’écharper sur la question de leur fidélité à mon endroit, mon regard se replonge dans la carte comme pour y trouver des réponses qui n’y figurent pas. Tant de questions hantent mon cerveau. L’incertitude. Suivre la piste de ce trésor légendaire ? Le Nautoléen a raison: dans quel but ?
L’enseigne rouge « Tatoo Dreamer » clignote de manière erratique juste au-dessus de la vitrine devant laquelle je me tiens debout, victime de son dysfonctionnement. Je fixe la ruelle toute de permacier. Point de ciel ouvert sur la Roue, juste un carcan de métal qui emprisonne une vie foisonnante goûtant à toutes les vicissitudes offertes par cette galaxie. Derrière moi, Sorsha patiente tranquillement que le Droïd achève le tatouage qui se trouve déjà sur le dos de ma main. Un étoile de feu stylisée.
Chevauche l’étoile mourante.
Une odeur familière. Des bras souples et solides s’enroulent autour de moi. Son menton se pose sur mon épaule. Je souris. Je sais qu’elle a besoin de se mettre sur la pointe de ses pieds pour cela. La senteur mentholée de son haleine flatte mes narines lorsqu’elle me souffle à l’oreille:
- Nous allons le trouver. Ensuite tu feras ce que tu as à faire. Ne te détourne jamais, quoi qu’il nous arrive.
Silence.
- Quoi qu’il m’arrive.
Retour à la réalité du Black Hole. Tous regardent dans ma direction, dans l’attente d'une décision.
Qui est prise désormais.
Je récupère le datapad, la pièce mécanique du Faucon doré et l’élément qui figurait sous mon derme. Je pose les deux derniers soigneusement sur le datapad puis m’adresse à Kaz :
- Petit, vas dans la chambre au bout du couloir à droite. Tu trouveras un attaché-case à empreintes palmaires. Amènes-le moi s’il te plaît.
Je me tourne ensuite vers le reste de l’assemblée et plus particulièrement vers Ryko :
- Mets le cap sur Nal-Hutta, on va rendre une visite de courtoisie à Gorba. Je vais susurrer une berceuse à cette grosse limace qu’il aura envie d’entendre.
Sujet: Re: Scène 2 : Jeux d'Ombres à Nar Shaddaa Lun 25 Mai - 13:14
L'assistance qui attendait ta réponse n'est pas déçue. Kaz semble étrangement obéissant et fonce dans la chambre, Ryko émet ce qui doit être un petit rire (nerveux ?), Som est muré dans un silence aussi énigmatique que son regard céphalopodesque, et c'est Solange, fronçant les sourcils avec un air sévère qui te répond : - Tu es sérieux ? Nous avons les impériaux et une inquisitrice aux trousses, ce Gorba semble lui aussi à ta recherche, tu as la possibilité d'aller chercher la dernière pièce de ce qui semble être un puzzle qui nous mènerait à ton "objectif", et toi tu décides d'aller te jeter dans la gueule du Rancor ?...Je te connais un peu, Damian, toi et tes plans tordus et dangereux. Mais là..., elle te scrute encore une seconde avant d'ajouter : Tu as intérêt d'avoir un plan qui fonctionne cette fois. Ani nous a traîné ici pour te sauver la vie. Pas pour que tu en profites pour nous faire tous tuer...
Ryko t'observe lui aussi, et ajoute sur un ton presque sérieux : - Tu sais que j'te suivrais au bout d'la galaxie, associé. Mais pour une fois j'suis d'accord avec Miss bras cyber...J'espère que ton plan est bon, sinon on va s'retrouver à faire partie de la collection de cette tordue de limace vicieuse...
Som ne dit rien, mais tu sens que lui aussi sonde tes intentions.
Kaz revient alors de la chambre avec l'attaché case, et te la donne avec le sourire du gosse qui attend un remerciement du "chef". Il ajoute quand même avec une certaine curiosité : - Euh...Y a quoi là-dedans ?
Masika
Messages : 62 Date d'inscription : 26/02/2018
Sujet: Re: Scène 2 : Jeux d'Ombres à Nar Shaddaa Jeu 4 Juin - 16:35
Je toise Solange d’une expression sans appel à ces derniers mots :
- Le problème est que là où tu estimes avoir toutes les pièces du puzzle, j’estime qu’il en manque des cruciales. Nous savons maintenant où se trouve ce que je cherchais. Très bien. Mais aujourd’hui, je ne suis pas en mesure de dire pour quelle raison je le cherchais. Et pour qui ?
Je marque une pause, et me tourne vers le Shard réfugié dans son exo-squelette d’acier.
- Je sais à quel point tu aimes les creds, Ryko, mais je doute que ce que je cherche dans le Vault soit un simple créditube remplit d’une somme infinie. Je n’ai que peu de souvenirs de mon passé, mais j’en ai suffisamment pour savoir que je n’étais pas en quête de la plus grande fortune de la galaxie. Il y autre chose. Un autre chose qui m’a poussé à tuer, à trahir et à mettre en danger ceux que je considérais comme mes frères.
Je saisis la manette que me tend le jeune gamin des rues de Nar Shaddaa.
- Et tant que je n’en saurai pas plus sur cet « autre chose », je n’irai pas le chercher. L’Inquisitrice impériale s’intéressait non pas à moi, mais à ce trésor dont nous avons les coordonnées. Vous pensez réellement qu’un Inquisiteur se déplacerait uniquement pour des crédits alors que l’Empire étrangle financièrement la galaxie ?
Court silence pour leur laisser le temps d’ingérer mes conclusions.
- L’un des seuls moyens pour en savoir plus, c’est de cuisiner ceux qui ont gravité autour de cette histoire. J’ai deux noms en ma possession. Gorba et Tchaggy. Le premier est sur Nal Hutta. Le second est sur la lune des contrebandiers que nous venons de fuir justement pour échapper à une Inquisitrice. Inutile donc de préciser que nos choix commencent sérieusement à se restreindre. Gorba est un adversaire de taille, mais il reste un Hutt. Et un Hutt négocie. Tout.
Je me tourne vers Kaz, avec un sourire complice à son intention lorsqu’il m’interroge sur le contenu de l’attaché-case qu’il vient de me donner:
- Une illusion. Et c’est précisément cette illusion que nous allons négocier.
Après avoir ouvert la mallette, j’y glisse le pièce du Faucon doré et la referme.
- T’as une place qui s’est libérée, non ? Dis-je à Ryko en faisant allusion à son compartiment interne. Je lui lance alors la poignée de mon sabre-laser. Solange, j’ai besoin de ton aide, dis-je ensuite à son intention en lui tendant le scalpel laser et la puce sous-dermique, puis en lui désignant la base de mon poignet. Tout en la laissant faire son œuvre, je poursuis alors l’exposition de mes intentions. Gorba attend la livraison que je devais remettre à Misha. Je n’aurai pas de mal à lui laisser entendre que je suis tombé dans un piège au Shocker et que les impériaux sont à ma suite. Ensuite, nous négocierons le prix de cela, dis-je en montrant la mallette. Ainsi j’obtiendrai une autre pièce du puzzle. Un mince sourire se lit sur mes lèvres. Som, Solange, vous resterez à bord du Black Hole avec Kaz et Ani. Préparez un décollage houleux si ça se passe mal. Ryko tu viens avec moi. Après tout, si nous avons l’habitude de travailler ensemble, ta présence ne sera pas surprenante. Que chacun se prépare, nous entrerons dans l’atmosphère de Nal Hutta dans quelques minutes.
Mon regard interdit pointe directement un terme à la discussion, mais je fixe chacun d’entre-eux dans le cas où ils souhaiteraient émettre une objection.
Sujet: Re: Scène 2 : Jeux d'Ombres à Nar Shaddaa Ven 19 Juin - 12:36
Solange fulmine à tes paroles, mais Som pose son énorme main sur son épaule pour l'enjoindre à t'écouter.
Le regard de braise énigmatique du Shard ne bouge pas mais t'observe, et il incline légèrement la tête en signe d'assentiment sur ton hypothèse.
Ils se taisent ensuite tous pour te laisser développer ton "plan", aussi précaire qu'il puisse paraître. Le jeune Kaz ne semble pas vraiment comprendre de quoi tu lui parles, mais donne bien le change, probablement en quête de reconnaissance sur sa capacité à vous suivre.
Tandis que tout le monde observe le manche avec une forme de stupéfaction (surtout Kaz dont les yeux s'illuminent), Ryko récupère la poignée du Sabre-laser de son gant masquant sa main mécanique, puis ouvre le compartiment pour l'y glisser : - Je trouve ça un peu humiliant cette façon de m'prendre pour ton unité de transport de contrebande miniature...Je n'suis pas qu'un homme-objet !
A ta demande d'aide, Solange hausse un sourcil aussi arqué que les pattes d'un Gundark tandis que tu lui tend le scalpel laser et la puce. Mais étant une fille vive d'esprit, sa figure passe très rapidement de l'incrédulité à une expression de dépit en levant les yeux au ciel. Mais elle finit par s'éxecuter pendant que tu parles, et après une incision d'une précision Jediesque elle insère la puce à l'endroit indiqué en un tour de main tout en finissant de t'écouter avec les autres.
Ton plan semble remporter une certaine adhésion tacite de la majeure partie de votre petite assemblée, et les membres de ta petite compagnie acquiesce à tour de rôle, sauf Kaz qui semble contrarié à l'idée de rester dans le vaisseau.
Ryko brise le silence que tu as laissé vaquant : - Ah, le pays des limaces...Décidément tes destinations ça s'arrange pas, Armano...
Alors que tout le monde commence à se préparer à l'atterrissage en territoire Hutt, Kaz vient te voir, un air excité sur le visage. Il a le regard que tu te vois porter à ton Maître Jedi, du moins au peu de souvenirs parcellaires que tu en as : - C'est pas juste, Lorda. J'voulais venir avec vous, moi. Pourquoi tu m'laisses pourrir dans cette vieille barge pourrie ?
Pourtant, tu sais qu'il acceptera ta décision. Il te rappelle un peu les souvenirs que tu as de toi plus jeune. Soudain une vision te revient. Un garçon est avec toi. Ou est-ce que c'est toi ? Difficile à dire. Étrangement, tu ressens une certaine empathie pour ce garçon des rues, ce qui au vu de ce que tu connais de ta personnalité est assez surprenant.
Quelle que soit ta réponse, vous vous retrouvez dans la cabine de pilotage, voyant l'orbe de Nal Hutta approcher. Solange t'observe une seconde, puis ajoute en regardant la planète hutt : - J'espère que tu sais ce que tu fais. Si tu te foires, on y passe tous...